New rp, have fun !

C'était une belle journée d'automne. Le jour pourtant de la chute du royaume de ?????? au mains de l'empire ???????. Rien ne pouvait résister a la puissance dévastatrice des légions de l'empire, et seule la fuite garantissait le salut aux habitants. Une grande caravane de fuyard avançait ainsi droit vers le Sud de l'ile, en quête du rempart de cristal dont ils espéraient l'asile. Parmi eux se trouvaient encore une trentaine de soldats de la garde, en piteux états.
Soudain, dans le pénible silence de la fuite sans espoir, des cris retentirent de l'arrière du convoi, causant un mouvement général vers l'avant. Les gardes, hagards et désespérés, se rassemblèrent a l'arrière pour observer le nuage de poussières encore lointain qui fondait sur eux. Seuls a contre courants, quatre hommes se démarquèrent, peut-être poussés par le destin. L'un, perdu, jeune et de petite taille, s'était arrête net et, le convoi s'éloignant déjà, s'était lentement retourné en bandant un arc et en tirant une flèche d'un carquois n'en comptant que trois. Un autre, plutôt jeune aussi, de haute taille, blond mal rasé et titubant, contourna la foule des réfugiés dans son ensemble, s'empara d'un bâton qui trainait a terre et commença a s'avancer vers les gardes. Un troisième, d'age plus mur, a la musculature impressionnante, tira une dague et se positionna prés des soldats. Le derniers, visiblement dans la fleur de l'age, dissimulé sous un long manteau noir, fit volte face lentement pour se tourner aussi vers les assaillants.
Ceux-ci, au nombre de quarante, étaient des cavaliers de l'empire, cravachant pour réduire en pièce les rescapés du carnage qu'ils perpétraient déjà en ville. De lassitude, l'archer voulut tirer et, a son immense étonnement, vit sa vision se rapprocher des cavaliers jusqu'à ce qu'ils distingue le moindre de leurs traits. Il lâcha de surprise la corde de son arc et la flèche ricocha sur le casque de l'homme de tête, pourtant encore a 120métres. Tout les gardes se tournèrent vers leur aide providentielle et l'un céda les sept flèches de son carquois au jeune adolescent. Celui-ci en tira alors une nouvelle qui fit tomber mort, a 90métres, un ennemi. Toutes les flèches restantes ou presque convergèrent dans le carquois du héros qui entama un tir nourrit sur les cavalier, touchant toujours quelque chose sans même prendre la peine de viser. L'un d'entre eux, touché a l'épaule, enleva son casque. Le grand homme le reconnu comme le massacreur de sa famille et proféra une malédiction silencieuse. A sa grande surprise, une gangrène foudroyante apparu sur le bras du cavalier qui s'effondra lui aussi. le même phénomène se produisit aussi plus tard sur un autre soldat blessé. celui qui se tenait sous son grand manteau sentit pour sa part une grande puissance monter dans son bras. Par deux fois il le tendit et carbonisa un assaillant.
Cependant, malgré de lourdes pertes auxquelles les gardes du convoi avaient participé quelque peu, les cavaliers arrivèrent de manière meurtrière au contact. Le dernier des quatre civils éventra l'un d'entre eux avant de se tourner face a un autre qui lui propulsait sa lance en pleine poitrine. De réflexe, le pauvre homme mis ses bras en défense. Ceux-ci prirent alors une teinte bleue sur laquelle l'arme se fracassa.
Le soldat, terrifié, cria alors "CRISTALOMORPHE !" et tous les autres guerriers de l'empire firent volte face, en proie a la panique. L'homme en manteau noir libéra alors tout ce qu'il restait de force en lui pour envoyer une vague de flamme qui les balaya tous.

Nazaev ne comprenait toujours pas vraiment ce qui lui était arrivé. Ce dont il était sur, c'est qu'il s'était senti surpuissant et qu'il en avait été ivre de pouvoir. Seulement, il comprenait tout de même vaguement la nature de ce qui lui était arrivé, et la haine et la défiance qui l'accompagnait. Il remarqua d'ailleurs très vite la haine des gardes survivants, qui refusaient de voyager plus longtemps avec le "corrompu". Cependant leur situation ne les autorisait pas un tel luxe, et ils durent bien le prier de les aider, notamment pour soigner les blessés. les 11 gardes restants, ainsi que les 4 civils aux pouvoirs étranges, furent bientôt rejoins par une jeune femme, qu'ils reconnurent comme une novice assassin, et qui se joignit à eux. Tandis que le campement pour la nuit était établi, Nazaev disparu de la vue des autres, et seule l'assassine réussi à le retrouver. Il lui aurait semblé ridicule, faisant ainsi des gestes et prononçant des paroles pseudo-incantatoires, si elle ne l'avait vu décimer les cavaliers en fuite avec une vague de flamme terrifiante un peu plus tôt. Seulement, ces tentatives restèrent infructueuses, et le jeune homme sombra bientôt dans une panique qui ne laissait aucune place à la raison. La jeune femme du trainer un jeune homme au visage déformé par le désarroi et la rage impuissante, qui se griffait la main gauche jusqu'au sang, formant des arabesques bizarres et dérangeants. Même une fois ramené auprès du feu Nazaev ne réussi à se calmer. Tous d'ailleurs n'en avaient cure, sauf le jeune homme blond, qui l'aida avec ses mystérieux pouvoirs à se calmer et à dormir. Le sommeil que connut l'homme ne fut qu'une suite de cauchemars plus perturbants et terrifiants les uns que les autres, et l'homme qui avait tiré à l'arc durant la bataille se réveilla avec aussi peu de sommeil que Nazaev mais une pitié grandissante pour le jeune homme. Cependant le moment n'était pas aux jérémiades et les 4 hommes ainsi que la gardes, ayant récupéré un maximum de chevaux des assaillants, se mirent en route, espérant rattraper le convoi.

Cependant, l'avancée de la maigre compagnie fut considérablement ralentie par le faible nombre de chevaux utilisable, n'en ayant récupérés que sept pour seize combattants. Tous montèrent à deux par cheval sauf Magraen, le grand homme blond, et un des gardes qui se vantait d'avoir une endurance d'acier. Toute la journée fut une longue marche sans pause, le repas se prenant a cheval, durant laquelle tous relayèrent les piétons toute les deux ou trois heures pour conserver un rythme d'avancée maximal. Lentement, la piste du convoi se faisait un peu plus fraîche mais il devint très vite évident que, même en avançant de leur mieux, ils ne le rejoindraient pas avant encore deux jours de marche à la même cadence. Un campement rapide fut installé légérement en retrait de la piste, en cas de poursuivants, et la nuit fut étrangement calme pour tous sans qu'aucun ne remarque quoique ce soit. Au levé, tous purent observer que les quelques blessés restant avaient mystérieusement guéri pendant la nuit de telle sorte qu'on aurait pu dire que les plaies avaient eu des jours pour cicatriser et tous étaient particulièrement frais et dispos, autant que s'ils avaient dormis toute une journée et toute une nuit, alors que, réveillés bien avant l'aurore, ils 'était écoulé que quelques heures. Éberlués mais heureux de ce prodige, la route repris à la suite des réfugiés qui, espérait-on, n’avançaient pas de nuit non plus.

Après encore deux jours de marche aussi vite que le permettait les conditions, ils arrivèrent en vue de ce qui leur semblait bien être le convoi. Ils s’aperçurent pourtant vite que quelque chose clochait, ce qui leur fut confirmé en entendant les hurlements durant leur approche. Lançant les chevaux au galop, ils foncèrent vers le lieu de c qui leur apparu comme une attaque de pillards sur le convoi. La plupart de ceux qui avaient pu avaient pris la fuite même si les certains n’avaient pas eu cette chance. Cependant cela n’ait pour le moment pas d’importance. Les arrivants foncèrent sur le groupe de pillards qui continuaient à se battre contre des réfugiés désespérés. Les gardes entrèrent en combat face aux pillards nombreux, et le groupe de cinq civiles entra en combat, sauf Nazaev, qui ne réussi à invoquer ses pouvoirs destructeurs que tard dans les combats. Grâce à l’aide des soldats restés avec le convoi les pillards furent vaincus jusqu’au dernier, tandis que les réfugiés continuaient à s’éloigner. Cependant ils furent bientôt rattrapés par le groupe de soldats et de civils.
La marche reprit donc, l’espoir revenant tandis que l’on s’approchait de la frontière de cristal, formidable travail qui protégeait l’intégrité du dernier royaume résistant à l’empire d’Evengerth sur ce continent, Cyster. Le convoi arriva bientôt au pied de la muraille, et un groupe de gardes arriva à leur rencontre pour prendre connaissance de leurs intentions. Les gardes rescapés du convoi s’expliqua pendant un bon moment avec le chef des défenseurs du mur, après quoi ils envoyèrent l’un d’eux à la recherche des cinq qui avaient combattu durant l’attaque des cavaliers et des pillards. Il leur fut très vite expliqué, une fois qu’ils furent rassemblés, que les gardes de l’empire souhaitaient les envoyer sous escorte à la capitale, condition nécessaire à l’acceptation des réfugiés sur leur territoire. Le groupe accepta bien vite la condition des gardes, ceux-ci leur proposant en contrepartie d’utiliser des véhicules qui accéléreraient de beaucoup leur progression. Ils arrivèrent donc en fin d’après-midi à la capitale, dans laquelle leur escorte les fit entrer discrètement. Les quatre hommes et la jeune femme furent amenés dans le palais royal, où ils rencontrèrent sans autre forme de procès le roi Cyst III, lequel leur dit sans ambages qu’il avait besoin de leur aide. Il leur confia donc une mission qu’ils acceptèrent, en partie aussi car ils n’avaient guère le choix. Il leur fut donc confié le rôle de messagers, le roi étant dans l’impossibilité de dépêcher des soldats et voulant s’assurer que le message serait bien transmis. Ils furent donc appelés à embarquer sur un bateau de la flotte de Cyster afin de prévenir les filles du roi d’une tentative imminente de reprendre la capitale du pays voisin des mains d’Evengerth. Cependant, à la demande du groupe il fut accepté que les cinq missionnés puissent accéder à l’armurerie du palais et y récupérer ce qu’ils pourraient dénicher et qui aurait échappé aux besoins des soldats conventionnels. Quatre d’entre eux, Owen, Magraen, Kane et Lamash prirent donc le chemin de l’armurerie, tandis que Nazaev se rendait à l’infirmerie pour faire soigner son bras. Owen trouva un arc en meilleur état que le sien, Magraen se dénicha une lance dans un état à peu près correct, Lamash fit chou blanc. Kane quant à lui tomba sur une épée massive, oubliée et à moitié cachée sous des morceaux de tissus. Il put observer dessus de minuscules aspérités aux formes bien particulières et qu’il reconnut comme une épée désignée spécifiquement aux cristallographes, les aspérités étant étudiées de manière à faciliter la création de cristaux autour de la lame dans des formes généralement très pointues et très douloureuses. Enfin Magraen mit la main sur une pierre de couleur noire et qu’il prit sous une impulsion qu’il ne comprit pas très bien lui-même.
Pendant ce temps, Nazaev était sorti de l’infirmerie et, ayant entendu dire qu’il existait une communauté organisée de corrompus dans cette ville, se mit à flâner dans les rues, espérant trouver quelque indice quant au moyen de les contacter. Il passa ainsi une bonne demi-heure, avant de se faire repérer par un groupe d’hommes particulièrement zélés quant à leur volonté de « détruire le mal ». Sans qu’il sache comment ils l’avaient repéré, Nazaev fut donc poursuivi par ces hommes, s’enfui donc à travers rues. Bientôt il quitta les rues animés et larges pour entrer dans des ruelles tortueuses et sombres, où personne ne se promenait et où les gens marchaient vite en regardant au dessus de leurs épaules, le genre de rue où il n’était pas très étonnant de se retrouver avec un couteau sur la gorge et où même les gardes avaient renoncé à s’aventurer. D’ailleurs une partie des poursuivants de Nazaev avaient disparu, soit qu’ils avaient refusé de s’aventurer dans les rues, soit qu’ils eussent été plus avisés de le faire. Toujours est-il que seuls trois hommes continuaient de le poursuivre, pestant en eux-mêmes contre l’énergie de cet être maléfique qui curieusement ne voulait pas de leur purification quelque peu piquante. Pourtant ils se rapprochaient, Nazaev en était conscient, et ils étaient sur le point de le rattraper lorsque soudain le jeune homme se retrouva plongé dans l’obscurité.
Pendant ce temps les autres avaient décidé de prendre quartiers dans les chambres qui avaient été mis à leur disposition dans l’une des casernes de la ville. Certains décidèrent de sortir visiter la ville, comme Kane, et Magraen, maugréant et pestant contre ce sentiment de responsabilité envers Nazaev, partit à sa recherche.
Le lendemain tous étaient à l’heure (ou presque, en ce qui concerne Kane dont les activités de la nuit n’étaient pas difficiles à deviner)pour appareiller, et bientôt ils furent tous sur le pont d’un bateau de cristal de la flotte Cysterienne à observer la capitale qui devenait un point minuscule à l’horizon, avant de basculer hors de leur vision…

Je mettrai la suite plus tard.